Le 5 août 2025, j’ai eu le plaisir d’intervenir sur une parcelle un peu particulière, située en plein centre-ville d’Épernon. Enclavé au sein du tissu urbain, ce jardin de 700 m², longtemps laissé à lui-même, mêlait prairie spontanée, ronces envahissantes et fougère aigle. Un espace difficilement praticable, où la végétation dense empêchait toute circulation… mais qui recelait un vrai potentiel de biodiversité et de bien-être.
Un chantier sur-mesure entre accessibilité, esthétique et écologie
L’objectif du client était triple :
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retrouver l’usage de son jardin,
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valoriser les arbres et les clairières existantes,
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préserver les espèces locales, notamment un discret mais très présent crapaud repéré sur place.
L’accès au chantier ne permettant pas l’entrée de machines (90 cm de passage depuis la rue), j’ai opté pour des méthodes douces et silencieuses : débroussailleuse à batterie, faux, sécateur et cisaille.
Fauchage différencié et gestion douce : un équilibre entre nature et usage
J’ai appliqué une gestion différenciée, en ne fauchant que les zones de circulation ou devenues trop étouffées par la fougère. Certaines zones ont été volontairement laissées intactes pour accueillir la petite faune (papillons, insectes pollinisateurs, hérissons) et maintenir une couverture végétale variée. Un tas de branches a même été aménagé pour créer un abri naturel.
Ce fauchage tardif permet aussi à la flore spontanée — eupatoire, sénéçon, graminées — de mener à bien leur cycle reproductif et d'offrir le gîte et le couvert aux auxiliaires du jardin.
Un jardin redevenu vivant
Le résultat ? Un espace transformé, praticable et accueillant. Dans la cour arrière, les arbres ressortent davantage sur un fond de pelouse allégée, les arbustes taillés en douceur créent un jeu d’ombre et de lumière propice à la détente. Le client peut désormais installer une table et profiter du calme, tout en observant les insectes virevolter dans les zones conservées. Les bords du jardin ont été travaillés en courbes, soulignant la longueur du terrain tout en atténuant l’effet de couloir.
Et même si quelques zones paraissent encore un peu « sauvages » aux yeux de certains voisins, le jardin respire à nouveau, et la fougère est désormais tenue à distance.
🌱 Ce type de chantier montre qu’il est possible de concilier entretien, esthétique et respect du vivant, même sur des terrains urbains contraints.
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